mercredi 9 juillet 2014
Action contre la fin pour finir en beauté
Tant qu'à faire de partir, autant aux Indes aller
Là où mourir de faim n'est pas un pis-aller
Pour ceux dont le seul crime fût de naître mal nés
Et n'avoir d'autre choix que celui de crever
Quel joli préavis pour une dame de pique
Elle qui si tant rêvait devenir dame de coeur
Mais qui au fil des jours devint antipathique
Au point que ses visées creusèrent son malheur
Ainsi lorsqu'on confond le lit et les honneurs
Les plaisirs partagés et l'octroi de la chaire
Que l'on se croit élue ailleurs que dans un coeur
Il ne faut oublier que la place est précaire
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Poèmes divers
mardi 6 mai 2014
Les émois disparus
Lorsque devant n'est plus que l'ombre de lui-même,
Que les années languissent au gré du temps qui passe,
Il ne reste aux tréfonds que les reliques d'antan
Celles qui sans vergogne ont fuit je ne sais où.
J'ai si tant mal aimé celles qui m'ont élu,
Pour un jour pour un temps si tant vite passé,
Lorsque les sentiments étaient encore saillants
Et que les longs moments nous semblaient si tant brefs...
Ce jour d'hui qu'en est-il lorsque le soleil point,
Que j'avise les nues empourprer de carmin,
De vermeil safran aux nuances sans nom ?
Nul ne saurait le dire si ce n'est le destin...
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Poèmes thème "amour"
jeudi 6 février 2014
Songe d'un soir d'hiver
Les souvenirs d'antan,
Ceux- là qui nous inspirent,
Marqueront de leurs dents
Les chemins à venir
Car si vivre au présent
Exige de voir au loin,
Il est plus que prudent
D'être prométhéen
Faute de ne point l'être,
L'imbu, que dis-je, le piètre,
Vivra son exitence
Caboter dans l'errance
Ceux- là qui nous inspirent,
Marqueront de leurs dents
Les chemins à venir
Car si vivre au présent
Exige de voir au loin,
Il est plus que prudent
D'être prométhéen
Faute de ne point l'être,
L'imbu, que dis-je, le piètre,
Vivra son exitence
Caboter dans l'errance
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Poèmes divers
mardi 21 janvier 2014
J F revisité
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que cet heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant ?
J'ai tout appris de moi sur les choses inhumaines
Et j'ai vu désormais le monde à ma façon
J'ai tout appris de moi sans écouter sirène
Comme on lit dans le fiel les paroles malsaines
Comme au lambda qui fiente et reprend son étron
J'ai tout appris de moi jusqu'au sens du caleçon.
Que serais-je sans foi qui vint à mon encontre,
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que ce heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant
J'ai tout appris de moi pour ce qui te concerne
Qu'il fait jour le matin qu'une vielle peut être bleue
Que le coeur n'est pas un fief feudataire
Tu m'as pris pour un con, un bouffon de western
Où l'indien ne sait plus ce que c'est qu'être alleu
Tu m'as pris pour un con comme un méchant hideux
Que serais-je sans foi qui vint à mon encontre,
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que ce heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant ?
Qui parle deshonneur observe de par un prisme
N'est-ce pas vilains maux par ailleurs malvenus
Une morne risée aux lois d'un légaliste
Et pourtant je vous cris que les farceurs persistent
Ailleurs que dans les brèves ailleurs que dans les rues
Guerre guerre voici ses sales saugrenues
Que serais-je sans foi qui vint à mon encontre,
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que cet heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant ?
Que cet heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant ?
J'ai tout appris de moi sur les choses inhumaines
Et j'ai vu désormais le monde à ma façon
J'ai tout appris de moi sans écouter sirène
Comme on lit dans le fiel les paroles malsaines
Comme au lambda qui fiente et reprend son étron
J'ai tout appris de moi jusqu'au sens du caleçon.
Que serais-je sans foi qui vint à mon encontre,
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que ce heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant
J'ai tout appris de moi pour ce qui te concerne
Qu'il fait jour le matin qu'une vielle peut être bleue
Que le coeur n'est pas un fief feudataire
Tu m'as pris pour un con, un bouffon de western
Où l'indien ne sait plus ce que c'est qu'être alleu
Tu m'as pris pour un con comme un méchant hideux
Que serais-je sans foi qui vint à mon encontre,
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que ce heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant ?
Qui parle deshonneur observe de par un prisme
N'est-ce pas vilains maux par ailleurs malvenus
Une morne risée aux lois d'un légaliste
Et pourtant je vous cris que les farceurs persistent
Ailleurs que dans les brèves ailleurs que dans les rues
Guerre guerre voici ses sales saugrenues
Que serais-je sans foi qui vint à mon encontre,
Que serais-je sans foi qu'un leurre au droit servant
Que cet heurt exprimé au carcan d'une honte
Que serais-je sans foi en ce bal hésitant ?
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dimanche 19 janvier 2014
Les valets de comédies
Lorsqu'à perte de vue, mes yeux divaguent sans fin
Que l'horizon n'est plus que satyre de pasquin
Je songe à tous ces fourbes du palais des Ursins
Qui se raillent et se gaussent de nos pauvres chagrins...
Ils articulent des mots, discourent à quatre mains
Abondent dans un sens, pour le renier dans l'autre
Sans oncques rien offrir que des jeux patelins
Où le vrai et le faux se mélangent et se vautrent...
Que sont donc devenus ces temps immémoriaux,
Où les hommes d'aloi s'offraient sans aucun droit,
Lorsqu'une main tendue avait valeur de foi
Et que parole donnée valait tous les joyaux...
Que l'horizon n'est plus que satyre de pasquin
Je songe à tous ces fourbes du palais des Ursins
Qui se raillent et se gaussent de nos pauvres chagrins...
Ils articulent des mots, discourent à quatre mains
Abondent dans un sens, pour le renier dans l'autre
Sans oncques rien offrir que des jeux patelins
Où le vrai et le faux se mélangent et se vautrent...
Que sont donc devenus ces temps immémoriaux,
Où les hommes d'aloi s'offraient sans aucun droit,
Lorsqu'une main tendue avait valeur de foi
Et que parole donnée valait tous les joyaux...
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dimanche 22 décembre 2013
Bon, trêve de babillage...
Un coq fort haute crête règnait sur sa courette
Lorsque sans crier gare s'en vint un prétendant.
Ola dit l'arrivant, il est temps d'abdiquer
Et de laissser la place à d'autres mieux couillés !!!
Fort bien dit la monarque, j'ai bien assez cocher
Au point que mes poulettes d'un âge fort avancé
Ont vu leur sot-l-y-laisse quelque peu s'atrophier
Leur ponte se tarir et leur fiente abonder !!!
Tudieu dit le cochet, on m'aurait donc dupé ?!
D'aucuns m'ayant vanté de fort jolis croupions
Des jabots rougeoyants et autres qualités
Que le diable m'emporte, si je ne suis gros jean ?!!!
.
Désolé mon ami c'est le prix à payer
Le lot des foutriquets et autres infatués
Qui prennent leurs ergots pour de piêtres lanternes
Et se font concéder des miroirs aux allouettes.
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vendredi 13 avril 2012
Si Diogène m'était conté
Il décida un jour de sombre de se crever les yeux
Puis un autre, de même à ses tympans
Alors, alors seulement, il écouta son coeur
Et ne vit qu'avec son imagination.
Dès lors tout devint mélodieux et beau...
Les fleurs inventées étaient des plus merveilleuses,
Le gasouilli des oiseaux des plus extraordinaires
Les vents chantaient d'autres mélopées
Les eaux calmes bruissaient d'autres cliquetis
Les furieuses sonnaient d'autres tocsins
Les fureurs du ciel se firent symphoniques
Et plus rien dès ce temps ne fut laid.
Plus rien sauf les senteurs
Alors il se coupa le nez pour humer de son for
Dans lequel plus jamais ne furent les puanteurs
L'air sentait bon, le romarin, les lilas
Le mimosa, les belles de nuit.
Grand dieu, qu'il fleurait bon...
Mais dans ce monde, celui qu'il se créa
Une chose encore clochait.
Il chercha longuement ce qui pouvait boiter
Jusqu'à ce qu'un matin il cria eureka
Ce fut sont dernier mot, il se coupa la langue
Alors, alors seulement il apprit à penser
A songer ses poèmes avec sérénité
Les hommes le disaient fou et laid
Mais il s'en moquait bien,
Lui qui parlait aux anges,
Qui inventait des fleurs,
Des couleurs improbables
Des senteurs sans pareil.
Nul ne le saluait, ne prenait soin de lui,
Quelques gamins curieux lui jetaient quelques pierres,
Les femmes le raillaient, gloussaient et ricanaient
Mais sans moquait bien, il les voyait pas,
Non plus les entendait, non plus ne les sentait.
Vivant dans une jarre, se dardant au soleil
Il songeait à ces temps où il cherchait un homme
Et dit à Alexandre: ôte toi de mon soleil !
Puis un autre, de même à ses tympans
Alors, alors seulement, il écouta son coeur
Et ne vit qu'avec son imagination.
Dès lors tout devint mélodieux et beau...
Les fleurs inventées étaient des plus merveilleuses,
Le gasouilli des oiseaux des plus extraordinaires
Les vents chantaient d'autres mélopées
Les eaux calmes bruissaient d'autres cliquetis
Les furieuses sonnaient d'autres tocsins
Les fureurs du ciel se firent symphoniques
Et plus rien dès ce temps ne fut laid.
Plus rien sauf les senteurs
Alors il se coupa le nez pour humer de son for
Dans lequel plus jamais ne furent les puanteurs
L'air sentait bon, le romarin, les lilas
Le mimosa, les belles de nuit.
Grand dieu, qu'il fleurait bon...
Mais dans ce monde, celui qu'il se créa
Une chose encore clochait.
Il chercha longuement ce qui pouvait boiter
Jusqu'à ce qu'un matin il cria eureka
Ce fut sont dernier mot, il se coupa la langue
Alors, alors seulement il apprit à penser
A songer ses poèmes avec sérénité
Les hommes le disaient fou et laid
Mais il s'en moquait bien,
Lui qui parlait aux anges,
Qui inventait des fleurs,
Des couleurs improbables
Des senteurs sans pareil.
Nul ne le saluait, ne prenait soin de lui,
Quelques gamins curieux lui jetaient quelques pierres,
Les femmes le raillaient, gloussaient et ricanaient
Mais sans moquait bien, il les voyait pas,
Non plus les entendait, non plus ne les sentait.
Vivant dans une jarre, se dardant au soleil
Il songeait à ces temps où il cherchait un homme
Et dit à Alexandre: ôte toi de mon soleil !
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