lundi 30 mars 2009

Au sein des âtres humides…

Il est de doux moments où il fait bon s’ébattre,
Après d’une compagne quelque peu dénudée
Sur un tapis d’orient, le soir auprès d’un âtre,
D’où les flammes s’envolent vers un ciel étoilé…

Ou bien dessous les eaux d’un bleu narguant les cieux,
Décliné en nuances qu’on ne saurait décrire,
Tant les variétés s’offrent à nos yeux impétueux,
Pour offrir en partage douces ondes et soupirs…

Et lorsque je m’y plonge tant de corps que d’esprit,
Avec pour seuls amis les estres qui les peuplent
Je ne saurais vous dire par quelles alchimies
Mon âme se dilue et s’envolent loin des pleutres..

J’y rencontre l’espiègle que l’on nomme Némo,
Ou encore ces balistes aux couleurs chatoyantes,
L’écaille semblant par dieu recouverte d’émaux,
Telles ces faïences maures si tant resplendissantes…

Et quand l’air me manque pour encore bien en jouir,
Je n’ai d’autre dilemme que d’accepter les lois
Celles qui me rappellent que l’homme se peut périr,
Pour n’avoir pas à temps effectué ce que doit…

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