dimanche 29 mars 2009

Devant moi...

Qu’importent mes carences elles sont mes seules amies,
Infernales et sensuelles éternelles amoures.
Me poser c'est mourir et mourir n'est plus estre,
Alors si pierre se doit, point ne sera tombale,
Epandue sur les crestes lorsque le jour sera.

Aux miens parler sans fin à des oreilles closes
Des lectures qui me parlent, ce clavier qui m'exprime
Dans un monde qui a l'heur de me donner son ouïe,
La fin touche à sa fin, d'autres projets me tiennent
Afin qu'un jour enfin, rien ne me fasse plus ch…

Et ruminer n'avoir auprès de vous mes "frères"
Yceux que je méprise non pas d'estre troupeau,
Non plus de me comprendre, de cela peu m'importe,
Mais de montrer une face hors que l'hideuse se cache.

Les actes comptent dit-on ? Lesquels ?
Sont-ce ceux-là que l'on montre ou ceux là que l'on cache ?
Surtout ne pas se retourner, tout ce passé devant pour en arriver là
Le passé un futur que naguère j'ai vécu, le présent de l'espoir.

La vie est une montagne dont on gravit l'adret pour retomber l'ubac.
Me suivre là où je vais ? D'aucun je ne convie,
Je sais depuis longtemps que seul l'on finit,
Malgré tous ces serments que l'on dit à l'envi.

Hors que trop tard ou pas, vous saluez j'ai l'honneur,
De peut-estre en qui sais, une lueur je vois,
Me montrant un chemin que moi seul ne perçois.
Seuls les rêves accomplis comptent. Mais sur moi...

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