dimanche 29 mars 2009

Jadis elle fût

Sanglotant en flocons des larmes enneigées
Que les cieux en montagnes offrent comme présents,
A qui sait dans son coeur transformer en névé,
Les amours, les chagrins et que passe le temps.

Et de ce froid glacier qu'est devenu mon for
Restera à jamais le souvenir d'Anna
Celle qui battue des vents sur les côtes d'Armor
Sut estre en son temps mon "deus ex machina".

D'aucuns se disent céans de grand coeur de soi
Mais si à poèmes lire j'y vois comme un ego
Démesure du moi déviance du quant à soi
Croyant donner le change monté sur des ergots.

Mais qu'importe leurs voix sonnant comme crécelle
Sans arguments vraiment à offrir en émoi
Autres que la ciguë socratique et mortelle
Ayant pour seul talent des propos de pisse-froid.

Oyez donc mes soeurs, mes frères, mes amis,
Vous qui dessus de par mes doigts, je puis compter le rang
Et qui en tout honneur tel modus vivendi,
Transmettent de coeur écrin, ce Graal talisman...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Infernales ambiguïtés et délicieuses tortures", voilà un blog qui porte bien son nom. Je prends beaucoup de plaisir à vous lire, à découvrir vos textes au fil des jours, à réfléchir au sens de vos propos et cela désormais au son d'une bien agréable et relaxante musique. Merci Monsieur Méphistophélès Nobili Germani de nous offrir vos écrits. Beaucoup de sensibilité et de profondeur dans vos textes et une grande sensibilité. J'aime beaucoup.