jeudi 26 mars 2009

Le baiser

Quand on carillonne au clocher, il y a feste à la paroisse…

Amen ! ! !

Hors donc ma Mie, mon baiser aura l’ardeur du soleil
Et ce, afin que ta rose me donne ses fragrances,
Ses sucs et ses arômes tel nectar d’abeilles
Pour jouir dans l’étreinte moult intempérances….

De nos jours le baiser quelque peu galvaudé
Pour ne dire négligé, voire si souvent omis
Je souhaite par cette ode, noblesse redonner
Aux épousailles labiales, magiques alchimies…

Car pour bien festoyer au sein de son Aimée
L’amant très avisé embrasser bien saura
Nonobstant les périodes où l’homme n’est agréé
Puisque trésors d’amante offrent tant d’alternats…

Mais de grâce Messieurs, ne prenez point vos aises
Ne dit-on point, qui trop embrasse, mal étreint,
Qui trop étreint mal aime et qui mal aime, mal baise,
Quoiqu’en disent vilains et tant d'amants en vain...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me souviens bien... du jour où je lus ce poème la première fois...yo