dimanche 22 mars 2009

Ma chère Sergent Major

Ô mes chers doigts, mon index, mon pouce, et toi mon fier majeur,
Vous qui teniez ma plume et couchiez mes pensées en une jadis vie,
Et n’avez ce jour d’hui plus de Sergent major pour vous donner bonheur,
De tracer sur les lignes des pleins et des déliés à l’encre d’égérie…

De nos jours un clavier, sans âme, sans saveurs et sans nulle grâce aucune,
A supplanté les joies de pouvoir de sa main chef d’œuvrer dans le style,
Quand la calligraphie déclinait mes écrits du bout d’un porte-plume,
Pour donner à mes mots de douces suavités aux rondeurs fertiles.

Que tu sois d’oie ou d’acier, j’aimais ton crissement,
Tes pauses d’encrier pour source et vie y prendre,
De mon encre noir de jais glissant à bout portant,
Sur feuilles de vélin pour mes pensées épandre…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh bien, voilà un nouveau blog très prometteur, qui laisse augurer de merveilleux moments à vous lire. Menu alléchant, présentation pour le moins originale et de délicieux poèmes. Très jolie plume, avec une saveur d'antan. Je repasserai, c'est sûr ! Merci pour le partage et bonne continuation !

Fran a dit…

Bienvenue dans la blogosphère. Je souhaite beaucoup de succès à votre jeune blog et surtout à votre poésie ;o) Au plaisir de vous relire !

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

Merci à Vous Madame. Je vous souhaite de bons moments si tant est que vous ayez plaisir à me lire.

Bien à Vous

Méphisto

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

Vous avez table réservée Anonyme, le meilleur nectar vous sera servi dans des verres à pied en cristal de bohème.

Bin à vous et merci.

Méphi