mercredi 25 mars 2009

Névés

Hors que l'année s'achève en mi-temps de ma vie
Plus vite que jadis, mais bien moins que demain,
J'alloue à qui l'acquiesce, l'offrande de mes non-dits
Ceux-là même que je cache dans le creux de ma main...

De ces neiges d'antan dont nul n'a souvenir,
Hormis les glaciers blancs qui s'offrent à nos regards
Ceux là que les dieux et les temps ont créés par hasard

On les nomme Névés dans les odes à la vie,
Tandis que le commun sans observer les voit
Le poète les perçoit quand bien même ses yeux clos,
Car la vue ne peut voir ce que l'esprit déchoit...

Oyez donc et voyez homme de peu de foi,
L'entendement borné et la vue sans regard
Ce qu'offre à tous nos sens et que l'humain oublie,
Cette nature nue que je j'entrevois sans fard...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir... quelle surprise ! Emoi sans fin....merci d'inviter à votre table du cœur....
Yo

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

Merci de vçstre visite Chère Yo, passez un agréable moment en cette table d'hôtes...

Bises à Vous

Méphi

Anonyme a dit…

Je suis étourdie.... ce commentaire était pour "émoi sans fin", j'ai cru qu'il n'était point passé, j'en ai donc écrit un autre.
Mais j'ai plaisir à vous relire.
Yo

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

pas grave, l'important est que vous veniez vous restaurer ceans.

Bien à Vous

Méphi