lundi 27 avril 2009

Correspondance

Chère douce oiselle

Certes jeune faonne, ainsi je vous l'affirme, le désir, l'envie, le besoin, ne sont qu'à mon initiative. Trouvez-vous vide de sens ces faits, que soit antinomique l'oeuvre du Démon, lorsque brisant la chrysalide de votre coeur, il libère les papillons qui virevoltent en votre for pour que l'instinct renaisse ?

Mal et en esprit ! Qui définit le mal, où en est la frontière, trouvez-moi une mappe, mon royaume vous montrerai ?! Quant à l'esprit, assurément je suis! Vous aimez le contenu et voudriez savoir si la caque sent bien le hareng. Qui sait ? Laissez les papillons faire leur oeuvre en votre estomac, la sensation n'est-elle point quelque peu grisante, sauf si le jeu vous lasse, bien entendu ?!

Qui jurerait que rien d'humain n'est en moi ? Je m'y refuse puisque l'humain est à l'image du Père, lequel fut, en son temps lointain, mon créateur. Nos destins sont liés belle Créature, ne vous y trompez pas.

Un aimant dites-vous ? Je dirais un fond de commerce, sans l'humain je ne puis estre et sans moi nul mortel ne connaist la jouissance. Ainsi vous vous prétendez Déesse et femme ? À n'en pas douter, que vous soyez femme et donc de fait Divine est une vérité de la Palisse, mais de là à estres le pendant d'un Dieu féminin...

Dieu est eau, je suis huile, que peut sortir de ce mélange contre nature ?

Vos entrées ? Dans les milieux autorisés littéraires, financiers, politiques, culturels, enfin l'élite et la jet set ? Idem pour moi Oiselle, votre monde point ne m'est mélodieux, mais la diablesse qui sommeille en vous trouverait, qui sait, grâce à croisière faire sur le Stix au confluent de l'Acheron.

Quant à la charmante Dame, elle est une longue histoire que je vous conterai un jour, si vous l'agréez.

Mais telle Jeanne la Pucelle, qui boutait l'Anglais hors de France, que ne montez-vous noble destrier pour en forcer le flanc gauche ?

Je ne puis pourvoir à votre requeste et bien j'en suis marri, car vous n'estes sans savoir que ce que femme, fut-elle Nephtys, veut, Dieu ou le Diable veut !!! Vous ne redoutez donc pas les ailes brûler auprès de Méphisto ? Mais gardez-vous en Ma Douce, il est aussi Sytry. Ci-dessous le pedigree de mes deux personnalités, aurez toujours envie les ailes vous brûler après en avoir fait lecture....? Il ne tient qu'à vous!



MEPHISTOPHELES
Démon de FAUST ; on me reconnaît à ma froide méchanceté, à ce rire amer qui insulte aux larmes, à la joie féroce que me cause l'aspect des douleurs. Je suis après SATAN, le plus redoutable meneur des enfers

SYTRY
Grand prince aux enfers ; J'apparaîs sous la forme d'un léopard, avec des ailes de griffon mais, lorsque je prends forme humaine, je suis d'une grande beauté, c'est moi qui enflamme les passions ; je découvre, quand on me demande, les secrets des femmes que je tourne tourne volontiers en ridicule. Soixante-dix légions m'obéissent.

Le Diable parle toujours en évangile Ma Douce. Remembrez-vous bien ceci Oiselle:

"Croyez tout le monde honneste, et vivez avec tous comme avec des fripons".
Un bon diable plume l’oie pour en tirer un maximum de plumes avec un minimum de cris.

Cardinal de Mazarin.

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