jeudi 23 avril 2009

Fuir

Fuir, loin, très loin, là où ils ne sont pas
Les voir, les entendre, mais ne plus les vivre
Eux, qui semblent nous sourire
Sans les yeux ni le coeur, sans que le fond y soit.

Ils viennent vers les autres comme on fait son marché
Arriver les mains vides et repartir cossus
Ils parlent de partage mais n'ont rien à donner
Si ce n'est un ego qui se pare de vertu.

Ils nous disent "je t'aime"
Traduction "aime-moi"
Nous vendent leur amour
Au prix de son retour.

Grand dieu, que c'est triste d'appeler un amour
Ce qui n'est au final que la peur de seul estre
Et de vendre coeur et cul pour deux ou trois sesterces
Pour prix de lendemains que l'on nomme toujours.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour.... oui je vais fuir...
Hier j'ai osé écrire encore une fois,
et une fois encore mes écrits ce sont envolés !
La fuite a parfois du bon.
Yo désolée.

Anonyme a dit…

Beau poème, au ton si juste... J'aime particulièrement cette strophe :

"Ils nous disent "je t'aime"
Traduction "aime-moi"
Nous vendent leur amour
Au prix de son retour"

et la dernière aussi.

Merci de toute la réflexion que vos écrits suscitent ; Je prends toujours un énorme plaisir à Vous lire et je déplore que, sur l'ensemble des visiteurs de vos blogs, seuls quelques-uns que l'on compte sur les doigts d'une main, s'arrêtent pour commenter vos écrits.

Bien à Vous.

FdeF