samedi 25 avril 2009

Il marche seul

Il marche seul, des ombres autour de lui
Une femme à ses côtés dont l’esprit est ailleurs
Tout semble cotonneux, sans vie, sans heur
Son cœur s’en est allé avec son déshonneur.

Elle est comme une étrangère, une obscure inconnue
Fanée en ses dehors, flétrie en ses dedans
Qu’est donc devenue celle-la qui n’est plus
Sans doute a t-elle subi outrages du temps.

Il marche seul, les ombres s’évanouissent
Elles s’étiolent et se perdent
Vers de tristes auspices
Vers des diable vauvert.

Une vie irréelle dans un conte sans fées
Le sombre s’est installé en ses quartiers d’hiver
Paré de la blancheur des cheveux enneigés
Et des larmes salées au goût si tant amer.

Il marche et marche encore
Sans jamais de repos
Pour rejoindre la mort
Qui aiguise sa faux.

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