mercredi 25 mars 2009

Edelweiss

Errant aux temps jadis, pour vos grâces retrouver,
Tapi dessous le châle, tissé des neiges d'antan,
Que n'ai-je donc attendu la fonte immaculée,
Pour ainsi percevoir pétales et parures.


Et vous qui estes si rare, je t'aime pour cela,
Amour en ligne droite sans perpendiculaire,
Nos vies point ne se croisent car parallelles sont,
Je voudrais vous rejoindre, mais tu ne le veux pas...

Tant violentée tu fus par soudards lansquenets,
Foulant du pied vos reins, arranchant vos atours,
À jamais disparue, pour morte vous laissant,
Qu'au désespoir je fus de te savoir perdue.


Errant au temps présent, sur des Ecrins la Barre,
Fuyant mes congénères, espèce tant abhorrée,
Un matin de printemps que plus je ne croyais.
Ô rêve ! Céans ! Semblant crever mantille... Vous futes ...

Edelweiss, mon Amour, toi, vous !!! Voyez mes larmes de joie...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Touchante edelweiss, quelle chance de l'avoir aperçue !
Immortelle des neiges, étoile d'argent, fleur aux multiples vertus.
Toi si rare et si belle !
Yo

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

Et oui, l'avidité de l'homme n'a point de frontières...

Bien à Vous Gourmette...

Méphi