Au-delà de vos courbes et finesse de traits,
Il me sied d’entrevoir d’un regard du poète,
Des prairies verdoyantes désertées par l’ivraie,
Où ondulent avec grâce de belles âmes d’esthète…
Selon que par les dieux, vous soyez agréées,
Vostre beauté se peut, estre sans autre égale,
Mais par-delà l’attrait qu’ils vous ont octroyé,
Rien ne vaut selon moi, une âme virginale.
Or donc gentil senso, que vous soyez jolie,
Ou selon qui vous voit, quelque peu moins choyée,
Il suffit au poète qui souhaite estre conquis,
De voir en chaque femme, une douce exquisité.
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