lundi 30 mars 2009

Mes yeux

Bleus à ce qu’il semble, aigue marine peut estre…
Délavés par le temps ou ternis par les peines,
Perdus de ce qu’ils voient, même clos…
Ils brillaient naguère, je m’en souviens…
Qu’en est-il advenu ?
Egarés ou perdus ?
Qui sait ?
Ils savent sans doute, mais point ne disent…
Ils se cachent derrière des verres sans teint…
Pourquoi ?
Pour ne plus qu’on y lise ?
Qu’on voit les tréfonds ?
Ils savent sans doute, mais ne disent point…
Ils savaient dire je t’aime,
Il savaient dire je hais…
Avant, jadis, une éternité…
Ils ne savent plus pleurer, l’eau s’en est allée…
Bleus à ce qu’il semble, aigue marine peut estre…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Vos Yeux ???
........"Point ne disent
Pour ne plus qu'on n'y lise"...
En effet, on n'en voit pas le fond.
Je l'ai vérifié, moi qui pensait, pouvoir y lire quoi ??????
Question restée depuis en suspend....yo

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

Le réponse est le drame de la question... Mes tourments ma Mie.


Bises

Méphisto

Anonyme a dit…

Dans vos yeux, j'ai vu de la tendresse, de la douceur, un sourire aussi, un peu de mélancolie noyée dans leur si joli bleu... dans vos yeux, j'ai vu le soleil, étinceler la lumière de votre esprit, dans vos yeux, que j'aimerais tant revoir... Bien à Vous. FdeF ou Anonyme