lundi 13 avril 2009

A cœur saignant, rien de possible

L’homme s’est construit, malgré vous, malgré tout,
Mais si mal, si mal…
Si tant est qu’une femme puisse estre de fiance,
Il eut convenu de prime que ce fut sa maman,
Laquelle en ses tourments lui a tant fait défaut…

Il devint âme poète, errant de cœurs en couches,
Qui ci, qui là…
Voguant sur les « je t’aime » comme un radeau perdu,
Sans jamais mouiller l’ancre, sans lancer ses amarres,
La femme lui semblant terre où l’on sème l’ivraie…

Alors, depuis, il sème, sème encore et encore,
Tant et tant…
Cette bien odieuse ivraie, mais quoi d’autre semer,
Puisque l’amour pour lui est un vilain ersatz,
Qui eut dû être offert par une tendre maman…

Il n’a point souvenir de vostre ventre eden,
Et pour seules souvenances que des enfers brûlants
Là où il dû se battre comme vents et marées,
Gentille n’ayant qu’un œil or que femmes en ont deux…

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