mardi 14 avril 2009

Retour de la baie de Somme

Sur la plaque j'ai lu me promenant un soir,
Ce poème d'Hugo, celui de ces marins et autres capitaines
Qui sont partis sereins pour des courses lointaines,
Alors sans crier gare l'émoi devint espoir.

Les lumières du Crotoy brillantes et irréelles,
Donnent au lieu la magie que Victor a perçue,
Pour immortaliser les lieux de vers aquarelles,
D'un poème chef-d'oeuvre qui échappe à la vue.

Un millénaire déjà, que Guillaume l'a conquise,
Cet belle et perfide que l'on nommait Albion,
Embarquant son armée au port de Saint Valéry
Transformant en Normand le sang anglo-saxon.

Regardant par-delà ce que d'autres ne voient,
Celui de ces marins et autres capitaines,
Conquérants de la vie que la mort tutoie
Qui sont partis sereins pour des courses lointaines...

Je dédie à Bella cet ode au plat pays,
Celui que les marées façonnent à son image,
Submergeant en mon for mon coeur ébahi,
De flux et de reflux sur ses lointains rivages...

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