lundi 6 avril 2009

Luni-solaire

Un suave morceau de lune, croissant et décroissant,
Au sein du firmament, naviguant dans les cieux,
Tel astre de la nuit certains jours perceptible,
Tantôt roux, tantôt or, selon que Râ le veut.

Un doux soleil mâtine, pointant à l’horizon,
Parti vers son zénith pour sans aller couchant,
Et darder au passage mille rayons de vie,
Sur ma terre tant aimée, celle naistre qui me vit …

Ces astres si tant magiques, si tant des dieux caprice,
Que jamais en duo l’on ne voit mâtiner,
Ont croisé leur destin, c’était un jour d’été,
Ou d’un seul coup d’un seul, à midi la nuit fut…

Un spectacle grandiose, comme on n’ose en rêver,
Où belle Dame Lune s’accouple avec ferveur,
Le temps d’une ballade, ce temps sans importance,
Mais qui pour l’estre humain, est Ô combien compté…

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