Les fleurs ne sont plus
Ni les merles moqueurs
Ni les arbres feuillus
Et que passent les heures
Les rideaux des croisées
Occultent les soleils
De ces murs inhumés
Aux noirceurs sans pareil
Partir à la dérive
Au gré de ces courants
Sans aucune âme vive
Dans les eaux du tourment
Le crépuscule s’en va
Vers des nuits sans étoiles
Le goût n’est plus en moi
Ni les vents dans mes voiles…
1 commentaire:
J'aime la construction et le rythme de ce poème. Je trouve ces "noirs horizons" sublimes. Spleen... Vous êtes capable, me semble t-il, de passer d'un style à un autre avec une étonnante facilité, homme aux semelles de vent, et quel que soit le style que vous utilisez, c'est toujours avec bonheur que je vous lis.
Merci de partager vos textes avec nous et de nous offrir autant d'émotions.
Bien à Vous. FdeF
Enregistrer un commentaire