samedi 11 avril 2009

Qui ne dit mots qu’on sent

Le corps, ce lourd fardeau, celui qui nous contient,
Se doit d'estre chéri, à tout le moins soigné,
Car même si les bons vins d'enseigne n'ont besoin,
Un bien joli pichet allèche le gourmet...

Ces beautés intérieures qui dit-on sont en l’âme,
Ne peuvent exulter que de par l’auditoire,
Et si de par malheur vous n’avez belle image,
Il y a fort à gager de le voir bien épars…

Le verbe est séducteur, il convient de l’avouer,
Et même si la caque ne fleure plus le hareng,
L’œil qui de prime abord se doit d'être agréé,
Ne verra que barrique ou vil contenant…

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