jeudi 12 avril 2012

Les rêves assassinés

En ce monde bouffonnant où l'être n'est que vain
Je galvaude mon temps à perdre ma raison
Entre ces unes abjectes en leur morte saison
Et ces uns frelatés au tréfonds de faquin.
Le vrai n'existe pas, il n'est qu'une utopie
Que la quête impossible de l'homme inasservi 
 
Les chimères et le Graal si longtemps recherchés
Pour donnner à l'humain son titre et sa raison
Ne sont que des fantasmes, que des divagations
Pour se donner des droits et se légitimer.

Mon dieu que vous êtes laids mes pauvres refoulés
Perdus dans vos paraîtres et vos hypocrisies
Pour combler sans courage vos vides dégénérés
En gonfant vos jabots et jouer les avertis.

Je ne suis qu'un pauvre hère, un bien piêtre candide
Qui songeait sottement rencontrer de braves gens
Ceux là qui dans les livres, sont dépeints bienséants
Mais qui restent fictifs en ce monde fétide.

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