mardi 31 mars 2009

Mon fondement

Ô cher centre de gravité, chère assise,
Toi que je ne verrai jamais autrement qu’en miroir,
Toi qui selon les temps, libère des effluves,
Ou relief de repas quelque peu incongrus,
Toi qui portes moult noms, dont le cul n’est le moindre,
Je t’aime de grand amour et j’agrée ton labeur,
Besogne chaque jour avec soin acquittée,
Sur un modeste trône semblable à ceux des grands,
Car même haut perché, que l’on soit gueux ou roi,
On est jamais assis que sur son arrière train….

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Baladin

Ce dernier poème me fait penser à "Sur le chemin des troubadours" d'Ozegan si plein d'humour..
Un chapître qui m'a bien amusée où Tyll fait face à des savants d'une grande université pragoise;
Il leur démontre un moyen de se purifier le fondement qui vaut bien toutes leurs recherches sur d'autres sujets beaucoup plus futiles !
Sourire pour vous !yo

Méphistophélès Nobili Germani a dit…

Je ne connais pas ce talentueux Monsieur, mais il semble que les grands esprits se rencontrent sur des sujets fondamentaux tel que celui qui nous réunit.

Sourire et affection Yo


Méphisto