dimanche 5 avril 2009

Les chants perdus

Chantez merles moqueurs, bramez cerfs en rut,
Bruisse mon doux ruisseau, gazouille beau rossignol,
Frémissez feuilles d’érables, feuilles de chênes,
Je vous ois tendrement, vous n’imaginez point…

Et pourtant, aux tréfonds de mon cœur,
Je sais que vous savez, une brise me l’a conté.
C’était un soir d’été, ou peut estre d’automne,
Qu’importe…

Tous mes sens en éveil, mon cœur à l’unissons,
Je vois tant de musiques, de folles symphonies,
Des slams merveilleux aux tempos poétiques,
J’entends tant de pastels, des gouaches et fusains…

Et là, par derrière la colline, une ville, un agrégat…
Une métropole comme ils disent. Eux, les gens…
Rien plus ne chante, rien plus ne fleure, rien ne tressaille…
Juste ce brouhaha d’existences sans vie, l’humanité…

Chante encore beau merle, longtemps, très longtemps, pour moi te prie-je

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