jeudi 2 avril 2009

Mon coeur

Tantôt gai, tantôt triste, mais toujours,
Non point à jamais, demander trop serait.
A l’occasion fort grand, mais neutre si souvent…
Une cause de vie sans source ni delta,
Petit muscle fragile au bien curieux destin…
Ecrin de mes amours et geôle de peines,
Tu tapes dans mon for sans partition aucune,
Des morceaux en solo si tant improvisés…
Tambours africains, tantrisme hindouistes,
Chevauchées wagnériennes, saisons sans Vivaldi,
Sans un temps de répit, parfois quelques ratées,
Lorsque le temps qui passe te fait courber l’échine…
Tu sais qu’un jour sera où dormir il faudra,
Du sommeil éternel, un repos sans émoi…
Mais qui parmi nuée, parmi tant de tambours,
Aura une ouïe si fine pour dire : il en manque un ?!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Beaucoup de pudeur dans votre texte et de non-dits, légèrement voilés ; votre coeur, écrin de vos amours et geôle de vos peines, pour reprendre vos termes. C'est, je trouve, fort joliment écrit, avec beaucoup de lucicité et de sensibilité. Bien à Vous. FdeF