jeudi 2 avril 2009

Ni geôle, ni geôlière

A l'aube de ce crépuscule une peine m'est née
Et Dieu sait si les soirs sont propices,
Sans ne l'avoir senti ni même envisagé.
Aux maux du cœur et ses supplices.

Maladroit donc comme il se doit,
Puisque l'ivraie me vit semer
Puni des dieux sans autre choix,
De graines à peine récoltées.

Qu'il est malaisé de mâle estre,
Tel que femme nous voudrait voir
Notre négoce guère ne se prête
Aux marchandages attentatoires.

Pourtant sans cesse jour après jour,
Sa séduction elle nous inflige
Pour nous contraindre à sa cour
Et nous traiter moins qu'homme lige.

Mais mon malheur point ne fut là,
Car ne suis serf d'aucune belle,
Je suis devenu un paria
De n'avoir pas pâmé pour elle.

Mais que m'importe belle geôlière
Ma seule maîtresse est Liberté,
Qui ne saurait me vouloir faire
Ane bâté et prisonnier !

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