vendredi 3 avril 2009

Ô toi !

Ô toi ma liberté, concept imaginaire ! Ô imagination, concept libertaire !
Que n'aurai-je donné pour vous garder unies en votre instinct grégaire ?
Le réel assassin de ces mondes virtuels, ceux-là que j'aimais tant,
Ceux-là qui font rêver, un monde sans laideur, un monde plus exaltant.

Et les mots que l'on lit au gré de doux messages portés de par les vents,
Contenant des magies que l'on ose songer, tant de beaux sentiments,
Qui jamais ne devraient un jour estre souillés, ni même envisagés,
Sachant que les beaux rêves ne peuvent vivre que songés….

En cette aventure, tel cet enfant pleurant, oyant son cœur chagrin,
Son beau ballon crevé par les armes des roses, si belles en son jardin,
Dès alors j'ai su que les plus jolies fleurs ne sont celles cueillies,
Et que sans nul doute, sentir ne vaudra, les belles pressenties…

À toute chose malheur est bon, mon ridicule n'a tué personne.
Et si d'aucune en fut navrée, le son du pire en moi raisonne,
Celui que l'autre a dû choisir, entre l'offrande déclinée
Et le sacrifice assumé, le ciel merci m'a épargné

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