jeudi 18 mars 2010

Adieu l'ami, adieu poète

Des bleus à l'âme, le cœur en gris,
Avec pour seul dictame que ma mélancolie.
Ce jourd'hui tu n'es plus, parti je ne sais où,
Vers des terres inconnues, des jardins andalous.
Qui sait les lendemains, les après de la mort,
Ce qui reste aux humains lorsque la vie s'endort...


Tu as chanté l'amour, la vie, la liberté,
En des mots aux contours qui nous ont fait rêver,
Ta France des temps anciens, celle de ma jeunesse,
Qui sans toi n'est plus rien, telle une âme qu'on délaisse.
Les genêts de Bretagne, les douceurs provençales,
Des rêves de cocagne aux senteurs florales...


Le rejet, le tumulte, celui des meutes folles,
Qui de nos jours exultent au son des fariboles,
Pour trouver en Ardèche le vrai sens des choses
Celui que rien n'ébrèche et refuse les gnoses.
Une terre d'antan où les sages anciens
Savaient depuis longtemps vivre en parnassien...

Aucun commentaire: